Récemment, un de nos clients à Yékouman a demandé de raconter comment son site Web a aidé sa petite affaire informelle à survivre, puis même à prospérer rapidement en pleine pandémie à coronavirus, alors que cette même pandémie l’avait amené au bord du gouffre en 2020.
Axel – le prénom a été changé – tient à partager son histoire. C’est l’histoire d’une petite activité à Abidjan, parvenue au top après 5 années, mais qui a manqué de disparaître en quelques mois, n’eut été un site Web et la vision de son promoteur.
Au commencement, était la vente au contact
Axel est un revendeur de chaussures de sport, exclusivement des chaussures de basket-ball. En cinq ans, ce joueur amateur, devenu agent comptable, s’est taillé une belle réputation dans le milieu sportif abidjanais. Son affaire, commencée sous le manteau, lui permettait de revendre des chaussures de première main importées des USA à ses proches. Des coéquipiers de jeu d’abord, puis progressivement d’autres proches, et enfin une communauté de sportifs et de particuliers qui grandissait bien.
Quand il a commencé en 2015, son système de vente était informel et simple, mais efficace : Axel importait les chaussures, puis informait son réseau en passant des appels à ceux qui pouvaient être intéressés. Il se déplaçait ensuite pour leur présenter, vendre et livrer ses produits. Ou encore, il profitait de regroupements sportifs dans les quartiers pour aller à la rencontre des clients potentiels. Axel avait bien compris que ses coûts de communication téléphonique et de déplacement grevaient ses belles marges bénéficiaires, mais pour le revendeur, cela faisait partie de l’investissement nécessaire pour continuer à vendre. D’autant plus que sa petite affaire marchait bien.
Premiers pas avec l’internet
Et puis, Axel découvre en 2017 WhatsApp et Facebook. Les ivoiriens commencent à utiliser intensivement ces plateformes sociales. Axel saisit l’opportunité et apprend rapidement à y attirer de nouveaux acheteurs.
Désormais, il peut faire des photos de ses produits à partir de son smartphone et les partager sur les réseaux sociaux en ajoutant une ligne de texte et son numéro de téléphone. Les ventes s’accélèrent, puis décollent au bout de quelques mois. Axel est passé à près de 3 ventes par jour au lieu des 2 ventes par semaine de ses débuts. Ses frais de communication téléphoniques baissent, mais sont remplacés par les frais de connexion à l’Internet. Ses coûts de déplacement diminuent pour ne constituer essentiellement que les livraisons aux clients. Qu’à cela ne tienne, les ventes s’enchaînent bien.
Axel commence à bien se faire connaître dans plusieurs groupes sociaux ivoiriens dédiés au basket-ball. Il vend si bien que sa banque lui a accordé un prêt personnel fin 2019 qu’il remboursera sur trois ans. Il a maintenant une petite voiture et un appartement plus grand, avec une pièce affectée au stockage des chaussures de basket-ball. En effet, Axel ne vend que ça. Pourquoi vendre autre chose alors que les baskets lui rapportent autant depuis 5 ans ? Emporté par son relatif succès, Axel n’avait pas compris la fragilité de son activité, reposant sur les limites géographiques de son réseau de clients.
Quand le monde s’effondre
Brutalement, voilà le nouveau coronavirus. Le monde se calfeutre, en panique devant cette pandémie qui surprend, affole et terrorise la planète entière. Quand apparaît ce virus en début d’année 2020, les frontières se ferment, les vols internationaux s’arrêtent. Plus d’approvisionnement. Mais Axel a encore du stock à Abidjan. Il se dit que ça passera au bout de quelques semaines.
Mais voilà que très vite, les choses empirent. C’est la distanciation physique et les mesure barrières. Finis les contacts physiques et les regroupements sportifs. Chacun se terre chez lui, prudent ou apeuré devant le matraquage médiatique. Les clients d’Axel font pareil. Les commerces ferment, les emplois sont menacés et avec le temps qui passe, chacun surveille ses dépenses. Elles sont réservées aux choses essentielles. Axel ne vend plus qu’une seule paire de baskets par mois. Dans son réseau d’acheteurs, on ne parle que de Covid-19 et des restrictions que la pandémie impose aux gouvernements, aux activités et aux portefeuilles. Comme partout dans le monde, l’utilisation des réseaux sociaux et des plateformes de messagerie Internet explose. Les hommes s’ennuient, emprisonnés par un virus qui contrôle le monde.
Le Web est une clé qu’il faut apprendre à utiliser
Axel s’ennuie, mais s’inquiète surtout . Il voit venir la faillite de son affaire après 5 années de dur labeur et de succès. D’autant plus que son employeur l’a mis au chômage économique et que, pour rembourser son emprunt, la banque pioche régulièrement dans ses économies qui fondent à vue d’œil. Il doit réagir, au risque de sombrer, et son affaire avec lui.
Axel sent bien que sa survie passe par Internet. Tout le monde y est avec cette pandémie qui ne cesse d’évoluer, donc sa solution doit bien s’y trouver. Mais où et surtout comment ? Ses nombreux groupes sur les réseaux sociaux et les messageries Internet ne lui permettent plus de vendre. Ce que Axel ignore comme beaucoup de personnes en Côte d’Ivoire, c’est qu’Internet, c’est beaucoup, vraiment beaucoup plus que les réseaux sociaux et les messageries sociales.
Rebondir par le Web, c’est possible
J’ai rencontré Axel au cours d’un talk-show autour d’Internet en septembre 2020. Il avait commencé à fréquenter les évènements abordant les questions de l’entreprenariat Web. Il m’avoua plus tard qu’il s’y rendait, devinant que le salut de son business se cachait sur Internet, sans trop savoir où.
En discutant après la rencontre, j’ai compris que pour Axel, le Web, c’était les réseaux sociaux et rien d’autre. Au fil de nos échanges, ce dynamique vendeur avait rapidement compris que le Web, c’était beaucoup plus. Plus tard, je lui ai présenté la boutique en ligne de AFA Sports, livrée en 2018 :

Puis, nous avons parlé stratégie de positionnement, de marketing et de vente en ligne. Quelques jours plus tard, Axel commandait sa boutique en ligne et demandait un accompagnement pour sa mise en valeur. Cet investissement dans le contexte incertain du moment venait de sauver son business. Mais ça, Axel ne pouvait pas le savoir.
Quand le déclic passe par le Web…
Le lancement du site Web d’Axel – baptisé Axe & Wear – a été l’occasion de faire redémarrer les ventes en ligne, grâce à des photos de qualité professionnelle, une présentation particulièrement attrayante des produits et des pages ainsi que la possibilité pour les clients de payer rapidement et en toute sécurité par Mobile Money à partir de la Côte d’Ivoire et de plusieurs autres pays d’Afrique subsaharienne. Soutenue par une rédaction de contenus Web maîtrisée et une bonne stratégie de référencement sur Google, la boutique Axe & Wear n’a pas tardé à retenir l’attention de personnes en dehors de la Côte d’Ivoire.
Environ six mois après le lancement de Axe & Wear, Axel était contacté via son site Web par un promoteur et investisseur turc, attiré moins par le volume des ventes encore modestes, mais par “la niche, le sérieux et le potentiel de croissance du site Web” selon ses termes.
Aujourd’hui, sur son site Web, Axel vend plus que des baskets. Grâce à son partenaire rencontré via son site Web, il a largement diversifié ses produits, investi la niche de la mode africaine et intégré sa boutique à la chaîne internationale de son associé. Axel gagne aujourd’hui près de 30 fois le coût de création de son site Web et vend désormais sur les marchés turcs, européens, canadiens, américains et brésiliens. Axel s’est installé récemment au Kenya, pour être proche de ses fournisseurs de produits de mode africaine. En Côte d’Ivoire, il s’est mué en importateur et fournit discrètement plusieurs magasins de sport et de mode ainsi que des revendeurs particuliers. En quelques mois, le site originel Axe & Wear a évolué avec le réseau international turc pour donner ceci :

Un site Web reste un investissement qui peut rapporter gros
De 2020 où son activité informelle était proche de la faillite à 2021 où il a conquis un monde qui lui paraissait inaccessible, Axel a su rebondir beaucoup plus loin en captant les opportunités offertes par son site Web en seulement une année d’exploitation.
Pour réussir, au-delà du travail de manager et de vendeur, Axel a rapidement compris qu’un site Web représente un investissement incontournable pour toute activité qui veut, non seulement se maintenir dans un contexte encore plus difficile depuis la pandémie Covid-19, mais aller plus loin en s’installant durablement sur le Web pour profiter de ses innombrables opportunités de croissance.
Cette success-story que je suis particulièrement fier de partager peut devenir la vôtre bientôt. Nous offrons les services Yékouman pour aider à valoriser votre activité commerciale ou associative grâce au Web. Consultez nos offres de services sur ce lien pour en savoir plus.